ETAPE 1 : L’ESPAGNE

·       EAU

·       Départ le 8 aout pour l’Espagne avec le groupe de bénévoles. Au total 8 personnes. L’éco-bus étant à l’origine prévu pour 4 nous avons atteint les limites du filtre à eaux usées très vite ( ce qui était prévisible).

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D’où mise en place des mesures d’urgence dès les premiers jours, à savoir :

·       douches à la mer (avec du savon eau de mer biodégradable)

·       séchage avec la serviette eau de mer de la journée

·       rinçage au brumisateur d’eau douce (hé oui, le même que pour vaporiser originellement  les pesticides, si ça ce n’est pas du détournement écolo !!)

·       séchage avec la serviette eau douce (petite serviette micro fibre, facile à laver, facile à sécher)

·       Petite explication : En effet on se lave à la mer pour des raisons évidentes d’économie d’eau.

Reste le sel

Le fait, de se sécher avec la serviette d’eau de mer, fait que la couche de sel sur la peau et les cheveux est, non seulement très fine mais en plus

avide d’eau. (Il ne faut donc pas se rincer a l’eau douce trop vite)

Le brumisateur dépose alors un brouillard qui aspire littéralement le sel restant, puis on se rince suffisamment pour évacuer cette « saumure ».

Un demi-litre suffira, même pour les cheveux les plus longs.

C’est ludique, et les gamins en raffolent.

NB : Sachez que de vous laver de cette manière là, votre peau ainsi que vos cheveux vous le rendront bien. (On a des copines qui âpres un régime de la sorte, sont reparties avec des bouteilles d’eau de mer chez elle.)

On peut aussi se laver complètement avec le brumisateur,  mouillage, savonnage, rinçage. Auquel cas il faudra 1 litre ½ d eau.

Petit avantage pour ceux qui ne dispose pas de chauffe-eau quel qu’il soit, ou qui n’ont plus d’eau chaude, il est très facile de chauffer 1 litre ½ d eau. (C’est une lapalissade, mais quand même).

Attention, pour les aficionados du gant de toilette, pensez qu’il faut le rincer âpres chaque utilisation et le laver régulièrement, d’où au final, une consommation d’eau plus élevée. A vous de voir, et  faites vos tests vous-même, âpres tout…

En règle générale, il faut utiliser des produits biodégradables, car ils ne sont pas en plus d’autres cochonneries, saturés d’agents moussants. C’est bon pour le rinçage (du corps et des ustensiles), bon pour la nature, bon pour la peau, et bon pour… les filtres du bus…

·       Electricité

Pas de problème à première analyse, le bilan énergétique préétabli tiens ses promesses, et avec un ensoleillement d’été en Espagne, le système a même permis d’encaisser les sèche linge et lave vaisselle trois fois plus fréquents que prévus. (Je vous rappelle que ce sont des ados que nous avons embarqués !) .

 La triple consommation a été parfaitement amortie sans « taper » dans les batteries. (Le bilan énergétique doit être équilibré jour par jour sur 24H, rien ne viendra nous rattraper en cas de batteries basses, les panneaux solaires étant la seule charge pour l’instant).

Le logiciel de gestion a rempli lui aussi sa mission en évitant des mises en route anarchiques à des heures inadéquates et des oublis de plaque de cuisson allumée par exemple.

Ce surdimensionnement en grand ensoleillement atteindra ses limites pourtant l’hiver. Dans quelles proportions, pour l’instant, nous n’avons pas d’idée précise. Un cercle vicieux va se mettre en place avec la descente des températures :

§       les panneaux vont moins produire

§       les besoins en chauffage vont augmenter

§       les besoins en eau chaude aussi (le thermosolaire ne suffira plus) il aura besoin d’une assistance électrique.

Nous allons donc chercher ce point de « bascule » entre vivable et plus possible, ou à ce moment la il faudra, soit « fuir » vers des températures plus clémentes, ou laisser le véhicule en hivernage et revenir au printemps (ce qui sera forcement le cas au moins au canada et en Mongolie).